La naissance de la bande dessinée, telle que nous la connaissons aujourd'hui, est le fruit d'une longue évolution artistique et narrative remontant bien avant le XIXe siècle.
Si de premiers éléments graphiques peuvent remonter à la Préhistoire, témoignant que l’homme a depuis toujours raconté des histoires via des séquences d'images, c'est pourtant au XIXe siècle que la bande dessinée commence véritablement à prendre forme avec les travaux du suisse Rodolphe Töpffer.
Töpffer est souvent cité comme le père de la bande dessinée moderne grâce à ses histoires en images séquentielles, en particulier avec la publication en 1833 de "L'Histoire de Monsieur Jabot".
Cette œuvre marque un tournant en intégrant une séquence d'images avec un changement de cadrage, posant les bases de ce qui deviendra la bande dessinée moderne.
Aux États-Unis, la bande dessinée acquiert sa popularité au début du XXe siècle, notamment avec "The Yellow Kid" par Richard F. Outcault en 1896, qui introduit l'usage de bulles pour les dialogues, un élément désormais emblématique de la BD. Ce développement coïncide avec l'essor des technologies d'impression et la croissance de la presse, permettant une diffusion massive des œuvres.
La bande dessinée s'est ensuite diversifiée, notamment avec les super-héros dans les années 1930 en Amérique du Nord, Hergé en Europe et "Les Aventures de Tintin", et Osamu Tezuka au Japon après la Seconde Guerre mondiale. Chacun contribue à l'expansion et à la reconnaissance de la bande dessinée dans leurs continents respectifs.
Ainsi, si l'on peut attribuer à Töpffer la création de la forme moderne de la bande dessinée au XIXe siècle, son évolution et sa popularisation doivent beaucoup à des contributions internationales diverses, ce qui montre bien la richesse et la complexité de son histoire.
Ces évolutions reflètent la capacité de la bande dessinée à s'adapter, à évoluer et à toucher un public large et varié, lui conférant le statut de neuvième art, reconnue et appréciée dans le monde entier.
Peut-on parler d'art pour la bande dessinée ?
La bande dessinée est aujourd'hui reconnue comme une discipline artistique à part entière, souvent désignée sous le terme de "neuvième art". Reconnaissance ancienne, toujours d’actualité avec l'entrée de figures emblématiques de la bande dessinée, Pascal Ory et Catherine Meurisse, respectivement à l'Académie Française et à l'Académie des Beaux-Arts en 2022. Ces élections marquent une étape importante dans la reconnaissance institutionnelle de la bande dessinée comme discipline artistique légitime.
L'histoire de la bande dessinée, qui débute avec Rodolphe Töpffer et qui évolue à travers diverses périodes et styles, montre la richesse et la diversité de ce médium. Des premières expériences de Töpffer aux explorations narratives et esthétiques de Winsor McCay avec "Little Nemo" en 1905, la bd a toujours poussé les limites de la narration visuelle.
En France, la bande dessinée gagne le statut de 9e art dans les années 1960-70, une reconnaissance célébrée et renforcée par des événements tels que le Festival d'Angoulême créé en 1974, et par des succès critiques comme le Pulitzer attribué à "Maus" d'Art Spiegelman en 1992.
La publication de "La bande dessinée : un 9e art" par la Revue Dada en 2011 témoigne de cette reconnaissance académique et culturelle. L’ouvrage raconte le processus de reconnaissance de la BD comme un art à part entière, il retrace , son histoire mouvementée et son évolution à travers le temps.
La revue souligne également que, malgré ses origines modestes et les défis de légitimation, la bande dessinée a su s'imposer comme un domaine artistique riche et complexe, apprécié tant pour ses qualités narratives que visuelles.
Ces développements montrent que la bande dessinée est non seulement un art narratif lié à l'imprimé, mais aussi une forme d'expression artistique qui traverse la frontière entre arts plastiques et littérature.
Les auteurs de bande dessinée, ainsi que les œuvres elles-mêmes, bénéficient aujourd'hui d'une reconnaissance qui va au-delà des cercles de fans pour toucher un public plus large, incluant les collectionneurs d'art et les institutions culturelles prestigieuses.
Quel impact de la bande dessinée sur l'art ? et vice-versa ?
La bande dessinée a eu un impact significatif sur l'art, tout comme l'art a influencé le développement de la bande dessinée. Historiquement, la bande dessinée nait des dessins satyrique et des caricatures populaires en Europe au XIXe siècle, marquant ses premiers pas comme un moyen de raconter des histoires en images.
Des œuvres comme "Le voyage du Dr Syntaxe en quête du pittoresque" de Thomas Rowlandson en 1809, considérées par certains comme les débuts de la bande dessinée, utilisent déjà des bulles parlantes, on peut y voir l'interrelation entre art et bande dessinée très tôt dans son histoire.
Avec le temps, la bande dessinée évolue en intégrant des avancées artistiques variées, telles que de nouvelles techniques de narration, ou de nouveaux styles graphiques, et des expérimentations de mise en page.
Des artistes comme Will Eisner, considéré comme le père du roman graphique, ont démontré que la bande dessinée pouvait être un médium pour des récits sophistiqués destinés à un public adulte, enrichissant ainsi le paysage artistique global.
De plus, la bande dessinée a également eu un impact sur l'art contemporain, avec des artistes comme Richard McGuire, Ruppert et Mulot, ou David B., qui brouillent les frontières entre les deux domaines.
Ces artistes explorent des thèmes complexes et utilisent des techniques artistiques variées. Leur travail illustre ce qu’apporte la bande dessinée à l'art contemporain. Elle génère de nouvelles expériences artistiques et des œuvres qui défient les catégorisations traditionnelles.
Inversement, l'art a enrichi la bande dessinée en fournissant aux auteurs de BD une riche palette de références visuelles et narratives. L'inspiration tirée des arts visuels , de la peinture, de la sculpture, et même du cinéma a permis aux créateurs de bande dessinée d'élargir leurs horizons et de repousser les limites de ce que peut être une "simple" histoire en images.
Ce dialogue continu entre la bande dessinée et l'art contribue à la dynamique et à l'évolution de la bande dessinée en tant que forme d'expression artistique reconnue et respectée.
Ainsi, l'impact mutuel entre la bande dessinée et l'art se révèle être non seulement une source d'innovation et de créativité mais aussi un moyen de légitimer la bande dessinée comme un art à part entière, capable de transcender les frontières entre le divertissement populaire et les beaux-arts.
Plus récemment, en Ile-de-France, une BD, La Dame de La Roche, est née d’une résidence d’artistes au Château de La Roche-Guyon (95). En résidence, Jean-Michel Frémont (scénario) et Geneviève Marot (Dessin) ont créé une BD ancrée dans l’histoire du château.
Roy Lichtenstein et la bande dessinée : une histoire unique
Roy Lichtenstein, né en 1923 à Manhattan et décédé en 1997, est l'un des artistes les plus emblématiques du mouvement pop art américain. Son œuvre s'inspire profondément de la publicité, de l'imagerie populaire de son époque, et surtout des bandes dessinées, élément distinctif qui le lie indissociablement à ce médium.
Lichtenstein a lui-même décrit son style comme étant « aussi artificiel que possible », il marque ainsi sa volonté de refléter et de critiquer la culture de masse et la société de consommation à travers ses œuvres.
Sa carrière a pris un tournant décisif en 1961 avec la création de "Look Mickey", œuvre réalisée suite à un défi lancé par son fils, qui remettait en question sa capacité à peindre aussi bien que les illustrateurs de bandes dessinées.
Ce tableau, qui représente Mickey Mouse et Donald Duck, a marqué le début de son exploration des thèmes et techniques de la bande dessinée, utilisant des éléments tels que les points de trame, les contours épais, et des couleurs primaires vives. Ces caractéristiques sont devenues emblématiques de son travail et ont contribué à sa renommée.
Lichtenstein a ensuite continué à puiser son inspiration dans les bandes dessinées, en particulier dans les romances et les scènes de guerre, pour créer des œuvres qui expriment à la fois une admiration et une critique du genre. Ses tableaux reprennent souvent des images déjà existantes, qu'il agrandit et modifie légèrement, en les dépouillant de leur contexte original pour les placer dans un nouveau cadre, souvent accompagnés de bulles de texte emblématiques.
Cette approche a soulevé des débats sur la question du plagiat, bien que Lichtenstein ait défendu son travail en expliquant qu'il visait à montrer comment ces images, cherchant à émouvoir par leurs sujets, étaient en réalité dépourvues de toute caractéristique réelle dans leur représentation artistique.
L'impact de Lichtenstein sur la bande dessinée et vice versa réside dans ce dialogue entre l'art et la culture populaire. Par son travail, Lichtenstein a non seulement élevé le statut de la bande dessinée en la portant dans les galeries d'art et les musées, mais il a aussi invité à une réflexion sur la manière dont les images populaires peuvent être recontextualisées et réinterprétées dans un cadre artistique.
Son œuvre a également influencé la façon dont la bande dessinée est perçue dans le domaine de l'art contemporain, et a contribué à une plus grande acceptation de ce médium comme une forme d'art légitime.
Artiste majeur du Pop Art à la reconnaissance mondiale, le Centre Pompidou a présenté pendant 4 mois de l’année 2013 une rétrospective majeure de son travail, et ses œuvres ont acquis une valeur considérable, l'un de ses tableaux (Nurse) a été vendu pour presque 80 millions d'euros.
Quels sont les liens entre la bande dessinée et le Pop Art ?
Les liens entre la bande dessinée et le Pop Art sont profonds et avec de multiples facettes, reflétant une interaction dynamique entre deux formes d'art qui se sont mutuellement influencées et enrichies. Le Pop Art, mouvement artistique émergeant au milieu du XXe siècle, est né de la culture populaire, s'appropriant des éléments issus des médias de masse, de la publicité, et notamment de la bande dessinée, pour créer des œuvres qui reflètent et critiquent la société de consommation.
Outre Roy Lichtenstein, des artistes comme Andy Warhol sont emblématiques de cette interaction, en utilisant des images et techniques directement inspirées par les comics pour créer des œuvres d'art qui questionnent les frontières entre culture “haute” et “basse”, et le statut de l'œuvre d'art dans la société contemporaine.
Lichtenstein, célèbre pour ses œuvres inspirées de la bande dessinée, a adopté le style graphique des comics, y compris les points Benday, pour créer des peintures qui semblent être des agrandissements de panneaux de bande dessinée. Cette approche a permis d'introduire un dialogue critique sur la nature de l'art et la production en série dans le contexte de la culture de masse.
Le Pop Art britannique, avec des figures telles que Richard Hamilton, a également intégré la culture populaire et la bande dessinée dans ses œuvres, bien que souvent avec une approche moins critique de la société de consommation comparativement à leurs homologues américains.
Le Pop Art a non seulement utilisé la bande dessinée comme source d'inspiration visuelle, mais a également influencé la manière dont la bande dessinée est perçue dans le domaine artistique. En intégrant la bande dessinée dans des œuvres d'art reconnues, le Pop Art contribue à légitimer la bande dessinée en tant que forme d'expression artistique valable, ouvrant la voie à une reconnaissance accrue des comics et des graphic novels comme des œuvres d'art à part entière.
Cette interaction a enrichi les deux domaines, en permettant à la bande dessinée d'explorer de nouveaux territoires créatifs et en offrant au Pop Art un moyen puissant de critiques sociales et culturelles.
Quelle relation entre art et manga, la BD japonaise ?
La relation entre l'art et la bande dessinée japonaise - manga - est complexe et profondément enracinée dans l'histoire culturelle et artistique du Japon. Le manga, tel que nous le connaissons aujourd'hui, est le résultat d'une longue évolution, née de la combinaison de traditions artistiques japonaises et d'influences occidentales.
L'art traditionnel japonais, en particulier le style Ukiyo-e, a joué un rôle crucial dans le développement du manga. Les œuvres d'artistes comme Katsushika Hokusai, qui est célèbre pour ses séries d'estampes telles que "Les Trente-Six Vues du Mont Fuji", ont non seulement influencé les impressionnistes européens mais ont également jeté les bases du style visuel et narratif du manga.
Les estampes Ukiyo-e, qui mettent l’accent sur le trait simple et sur l'expression narrative à travers des images séquentielles, préfigurent directement les techniques utilisées dans le manga moderne. Cette influence historique illustre la manière dont les traditions artistiques japonaises ont façonné le manga, en faisant un véritable produit de l'hybridation culturelle entre l'Est et l'Ouest.
Le manga a également bénéficié de l’occidentalisation du Japon pendant l'ère Meiji et de l'introduction de la bande dessinée occidentale. Cette période de modernisation voit l'adoption de nombreux éléments culturels occidentaux, y compris les formes d'art narratif comme la bande dessinée, qui ont été intégrées et adaptées au contexte culturel japonais.
Les mangas ont une identité unique, empruntant et fusionnant des éléments des traditions artistiques japonaises et occidentales pour créer un médium nouveau qui parle à la fois de culture populaire japonaise et de thèmes universels.
En outre, le manga tisse des liens forts avec d'autres formes d'art, comme l'animé (dessins animés japonais). Beaucoup de mangas populaires sont adaptés en animé, ce qui renforce leur impact culturel à la fois au Japon et à l'international. Cette interaction entre manga et animé contribue à l'exportation de la culture pop japonaise à travers le monde, faisant du manga un phénomène global qui influence à son tour des artistes et des créateurs en dehors du Japon.
Aujourd'hui, le manga est reconnu non seulement comme une forme de divertissement, mais aussi comme une forme d'art à part entière. Il aborde une grande variété de thèmes et de genres, s'adressant à un public diversifié et offrant un aperçu riche de la société japonaise et des questionnements actuels universels .
Cette reconnaissance est due en partie à sa capacité à fusionner l'art, la narration et la culture populaire d'une manière qui résonne avec les lecteurs du monde entier.
Dans quels musées d’Ile-de-France voir de la bande dessinée ?
Pour les amateurs de bande dessinée en Île-de-France, il y a plusieurs expositions intéressantes à découvrir, qui mettent en avant le neuvième art dans différents musées et centres culturels.
Expositions 2024 à Paris :
●Musée d'Art et d'Histoire du Judaïsme présente une rétrospective sur Joann Sfar, offrant une plongée dans son univers artistique jusqu'au 12 Mai 2024.
●Centre Pompidou : la BPI accueille l'exposition de Posy Simmonds, explorant le lien entre dessin et littérature, jusqu'au 1° Avril 2024.
Et du 29 mai au 4 novembre 2024, le Centre Pompidou se livre à une célébration exceptionnelle du 9e art, avec une exposition qui se déploie dans toutes les collections du musée : “La BD à tous les étages”
●Citéco, la Cité de l'Économie propose une exposition intitulée "L'économie selon Astérix", qui utilise les albums d'Astérix pour aborder des thématiques économiques, jusqu'au 21 Avril 2024.
●Musée de l’histoire de l’immigration propose de plonger dans une exposition immersive “Il faut sauver le Joba Mena : enquête à Madagascar”, un parcours en BD d’aventure par le bédéiste Singeon, jusqu'au 1° Septembre 2024.
●Centre Culturel Coréen accueille dans son espace d’exposition un artiste sud-coréen, dessinateur de bandes-dessinées, le temps d’une exposition : “Lignes infinies, au fil de l’art de Kim Jung Gi”, jusqu'au 16 Mars 2024.
Collections en France :
●Cité internationale de la bande dessinée et de l'image, située à Angoulême, elle comprend un musée unique en Europe, une bibliothèque patrimoniale, une bibliothèque publique spécialisée, un centre de documentation et de recherche, ainsi qu'une résidence internationale d’artistes de BD.
●Le Musée de l'Image, à Épinal, conserve l'une des plus importantes collections d'images populaires françaises et étrangères du XVIIe siècle à nos jours. Il vise à apporter un regard nouveau sur les images populaires en les confrontant à des œuvres plus contemporaines.
Quelques artistes marquants dans le monde de la bande dessinée
●Jack Kirby (1917-1994) :
Né Jacob Kurtzberg, il est largement reconnu comme l'un des innovateurs majeurs de la bande dessinée américaine et l'un de ses créateurs les plus prolifiques et influents. Co-créateur de nombreux personnages emblématiques avec Stan Lee, tels que les Fantastic Four, Thor, et Captain America, Kirby a marqué l'industrie par son style artistique unique et sa capacité à injecter une profonde humanité dans ses super-héros. Surnommé "The King", il a laissé une empreinte indélébile dans le monde des comics, contribuant à la fondation de l'univers Marvel tel que nous le connaissons aujourd'hui.
●Will Eisner (1917-2005) :
Dessinateur, écrivain et entrepreneur américain, pionnier dans l'industrie de la bande dessinée américaine. Son œuvre "The Spirit" (1940-1952) est célèbre pour ses expériences de contenu et de forme. En 1978, Eisner a popularisé le terme "roman graphique" avec la publication de son livre "A Contract with God". Il a également contribué aux études formelles sur les bandes dessinées avec son livre "Comics and Sequential Art" (1985). Le prix Eisner porte son nom en honneur de ses réalisations dans le domaine de la bande dessinée.
●Stan Lee (1922-2018) :
Né Stanley Martin Lieber, il est une icône américaine de la bande dessinée, surtout connu pour son travail chez Marvel Comics. Avec des co-créateurs tels que Jack Kirby et Steve Ditko, il a donné naissance à des super-héros emblématiques tels que Spider-Man, les X-Men, les Avengers et le Fantastic Four. Sa méthode de travail collaborative, dite "la méthode Marvel", a révolutionné l'industrie des comics en donnant plus de liberté aux artistes dans le développement des histoires. Lee a également fait des apparitions caméo dans de nombreuses adaptations cinématographiques de ses créations, devenant un visage familier pour les fans de l'univers Marvel.
●Steve Ditko(1927-2018) :
Artiste et scénariste américain de bandes dessinées, reconnu principalement comme le co-créateur de Spider-Man et le créateur de Doctor Strange chez Marvel Comics. En plus de son travail sur ces personnages emblématiques, il a révolutionné le design de Iron Man avec son costume rouge et jaune. Ditko a commencé sa carrière professionnelle en 1953, travaillant d'abord dans le studio de Joe Simon et Jack Kirby avant de contribuer de manière significative à Marvel dans les années 1960.
●Osamu Tezuka (1928-1989) :
Il est souvent surnommé "le père du manga", "le parrain du manga" et "le dieu du manga" en raison de son apport révolutionnaire au manga japonais et à l'animation. Inspiré dès son jeune âge par les films de Walt Disney, Tezuka a commencé à dessiner des mangas durant son enfance, influencé par des visites régulières au Théâtre Grand de Takarazuka et par les films d'animation. Son œuvre prolifique comprend des séries influentes telles qu'"Astro Boy", "Kimba le Lion Blanc", "Princess Knight", "Black Jack", et "Bouddha". Pour plus d'informations, visitez .
●Jean "Moebius" Giraud (1938-2012) :
Artiste, dessinateur et écrivain français célèbre pour ses travaux dans la tradition des bandes dessinées franco-belges. Il a acquis une renommée mondiale sous le pseudonyme de Moebius pour ses œuvres de fantasy et de science-fiction et, dans une moindre mesure, sous le nom de Gir, qu'il utilisait pour la série Blueberry et ses autres travaux sur le thème de l'Ouest.
●Alan Moore (1953-) :
Auteur anglais reconnu principalement pour son travail dans les bandes dessinées, incluant des œuvres influentes comme "Watchmen", "V pour Vendetta", et "The League of Extraordinary Gentlemen". Il est considéré comme l'un des meilleurs scénaristes de bandes dessinées en langue anglaise. Moore a débuté dans les fanzines underground à la fin des années 1970 avant de connaître le succès avec des magazines tels que "2000 AD" et "Warrior". Il a également travaillé sur des personnages majeurs chez DC Comics, comme Batman et Superman, et a développé le personnage de Swamp Thing. Moore préfère le terme "comic" à "roman graphique" et est également connu pour ses croyances occultes et anarchistes, intégrant souvent ces thèmes dans ses œuvres.
●Frank Miller (1957-) :
Artiste de bandes dessinées, écrivain et scénariste américain. Il est connu pour ses histoires de bandes dessinées et romans graphiques tels que "Daredevil", où il a créé le personnage d'Elektra, ainsi que "Daredevil: Born Again", "The Dark Knight Returns", "Batman: Year One", "Sin City", et "300". Miller est réputé pour mélanger les influences du film noir et du manga dans ses créations de bandes dessinées.
●Neil Gaiman (1960-) :
Auteur anglais, célèbre pour ses romans, bandes dessinées et scénarios, incluant "The Sandman" et "American Gods". Son œuvre a remporté de nombreux prix, dont les Hugo, Nebula et Bram Stoker. Gaiman est connu pour ses contributions innovantes dans le domaine des comics, ayant révolutionné le genre avec "The Sandman". Sa carrière diversifiée s'étend également aux romans, au cinéma et au théâtre, affirmant son statut d'auteur polyvalent et influent.
●Todd McFarlane (1961-) :
Créateur de bandes dessinées canadien, célèbre pour son travail sur "The Amazing Spider-Man" et pour avoir créé, écrit et dessiné la série "Spawn". Il est également président et co-fondateur d'Image Comics. Dans les années 1990, McFarlane est devenu une superstar de la bande dessinée grâce à ses ventes records sur la franchise Spider-Man de Marvel Comics, notamment pour avoir dessiné les premières apparitions complètes du personnage Venom. En 1992, il a aidé à former Image Comics, lançant son personnage Spawn, dont le premier numéro s'est vendu à 1,7 million d'exemplaires.
●Des dessinateurs comme Richard McGuire (1957-), Ruppert (1979-) et Mulot (1981-), Philippe Geluck (1954-) ou encore Brecht Evens (1986-) font des ponts avec l’art contemporain et se retrouvent également, en plus de leurs albums en librairie, sur le marché de l’art actuel.
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