Vous êtes ou restez en Ile-de-France cet été, ou vous y êtes simplement de passage ?
Whart vous propose une sélection d’expositions dont le décrochage est prévu pour le mois d’août ou tôt dans le mois de septembre.
C’est le moment ou jamais de les visiter!
N’hésitez pas à profiter de la fraîcheur des lieux, que vous soyez seuls ou en famille, les expositions sont pour la plupart proposées avec des activités et des ateliers, des visites guidées.
Il y en a pour tous les goûts, de la photo, de l’architecture, de la peinture, de l’histoire contemporaine, de la BD, de l’art moderne ou contemporain, des arts décoratifs…
Whart, c’est aussi quelques “tips”, avec le “Whart else” vous pourrez prolonger votre visite par la découverte de la collection permanente du même lieu ou par des propositions de visites complémentaires.
Installée sur le parvis du musée, l’exposition dédiée aux femmes dans la Grande Guerre est composée d’images d’archives et de photographies d’époque. Elle révèle toute la palette des rôles et des fonctions endossés par les femmes pendant la Première Guerre mondiale (1914-1918). Elles furent travailleuses - participant à l’effort de guerre dans les champs, les usines et les hôpitaux ; engagées, assumant toutes les responsabilités aussi bien dans la sphère privée que dans l’espace public, et parfois révoltées pour la défense de leurs droits ou contre le militarisme.
Dans la collection du musée, vous découvrirez une robe de deuil portée par une des 600 000 « veuves de guerre » françaises (quand l’époux est mort au combat). Le saviez-vous : le deuil durait deux ans et plus on avançait vers la fin de cette période plus les tenues pouvaient s’agrémenter de couleur et d’accessoires.
L’exposition "Visages, ceux que nous sommes !" prend place dans le parcours permanent du musée de la Grande Guerre du Pays de Meaux. Elle présente des planches de la BD éponyme de Miceal Baeusang-O’Griafa, Nathalie Ponsard-Gutknecht et Aurélien Morinière.
L’art de la bande dessinée permet d’aborder l’histoire de la Première guerre mondiale de façon aussi bien documentaire, réaliste que satirique, humoristique ou encore fantastique et imaginaire. L’exposition fait écho au Salon de la BD historique qui se tient en mars au musée de la Grande Guerre.
Rejoignez Paris pour visiter le musée de l’Armée (7e arr.) qui couvre l’histoire militaire française du Moyen Âge jusqu’à nos jours.
La Maison Elsa Triolet-Aragon, fidèle aux souhaits de Louis Aragon de promouvoir l’art contemporain, présente des œuvres de Gérard Zlotykamien, le précurseur de l’art urbain. Il fut l’un des premiers à peindre dans la rue, en toute illégalité, ces silhouettes éphémères et vacillantes inspirées des ombres humaines imprimées sur les murs après l'explosion d'Hiroshima.
À travers la découverte d’œuvres historiques et actuelles, vous ferez l’histoire de l’art urbain et du graffiti et appréhenderez la sensibilité de cet artiste épousant tout le spectre de l’humanité de ce qu’il y a de plus tendre à sa plus grande violence.
Découvrez le street art du 78, en vous baladant dans le Graff Park de Mantes-la-Ville (78). Ici, les cultures urbaines sont valorisées par les arts plastiques, chorégraphiques et musicaux de la rue. Un lieu qui attire à la fois les artistes locaux, nationaux et internationaux…
Le Musée Robert Dubois-Corneau propose une exposition des pastels conservés dans ses réserves. La technique du pastel est aussi proche de la peinture que du dessin suivant que l’on utilise le bâtonnet sur la tranche comme un crayon ou écrasé pour les couches de couleurs qui se superposent ou fusionnent. Elle permet une grande richesse dans le rendu des textures et des couleurs. D’un aspect fragile et poudreux, le pastel supporte mal l’humidité et une exposition trop longue à la lumière directe. Pour cela profitez de cette exposition : les œuvres retourneront dans les réserves aussitôt décrochées !
Vous découvrirez que cette technique, très prisée au XVIIIe siècle et qui connut un regain d’intérêt à la fin du XIXe et au début du XXe siècle, se prête aussi bien à la réalisation de portraits comme celui de Louis Stanislas Xavier, comte de Provence de Ecole française remontant au XVIIIème siècle ou cette tête de moine par Alice Dubois du début du XXème siècle qu’à celle de paysages tel le Viaduc d’Epinay-sous-Sénart par Maurice Eliot (1862-1945), 1885
Dans le musée vous découvrez les liens qui unissent Brunoy au Comte de Provence (1755-1824), futur Louis XVIII et frère cadet de Louis XVI. Partez dans Brunoy à la recherche de l’obélisque qu’il fit ériger pour marquer l’entrée de son domaine en 1779. Un indice : elle fut déplacée en 1960 pour ne pas gêner la circulation des voitures.
Pour commémorer le 30ème anniversaire de la première carte Magic, le Musée français de la carte à jouer et galerie d'histoire de la ville consacre une exposition à ces cartes à collectionner qui connaissent un véritable succès : Magic, Pokemon & Co. L’exposition vous donne les codes pour comprendre ce succès fulgurant. Partez en voyage initiatique : quels sont leurs histoires de leurs débuts à l’ère du numérique, les règles, les codes, les trésors et les artistes de ce phénomène planétaire ? Etes-vous prêts à approcher des œuvres originales ou des cartes très rares comme les Power Nine du jeu Magic, le tout premier Pikachu ou le premier set de base de Pokémon ?
Vous vous sentez d’humeur joueuse ? direction Poissy (78), au musée du Jouet qui conserve plus de 13 000 objets datant du XVIIe au XXe siècle.
Le musée de l’Histoire Vivante consacre une exposition à un personnage historique populaire et connu partout dans le monde : Karl Marx (1818-1883). Ce philosophe, sociologue et économiste allemand, est connu pour son analyse des rouages du capitalisme et de la lutte des classes, et pour son activité révolutionnaire au sein du mouvement ouvrier. Ses écrits traduits en bon nombre de langues étrangères, le Manifeste du parti communiste et Le Capital, ont inspiré de nombreux courants révolutionnaires, mouvements politiques et intellectuels du XXe siècle.
L’exposition vous conduira sur les traces de Marx et de sa famille en France dans les années 1840, à la découverte des milieux ouvriers et intellectuels, des socialistes et des anarchistes, et des exilés allemands. Bien sûr des supports comme le dessin, la bande dessinée et l’art contemporain vous permettront d’aborder la complexité de sa pensée et vous aideront à redécouvrir ses écrits. Mais vous êtes également en présence d’une icône, avec ce faciès si reconnaissable avec sa barbe imposante ! L’exposition prend également en compte ce statut, l’homme comme ses écrits ont inspiré les artistes de son époque et encore aujourd’hui.
Vous désirez en savoir plus sur le philosophe qui inspira tellement les intellectuels du XXe siècle : vous pouvez vous procurer Marx en France. Histoire, usages et représentations, publié par le musée sous la direction de l’historien Jean-Numa Ducange. Vous pouvez également profiter du parc du musée, un des plus anciens de la Seine-Saint-Denis et le plus ancien de Montreuil.
L’exposition Animal(e) à la Maison de la Photographie Robert Doisneau vous propose les travaux issus du programme d’éducation à l’image du territoire Grand-Orly Seine Bièvre. Sous la houlette de cinq photographes - Laure Pubert, Alexandra Serrano, Gilberto Güiza, Rafael Serrano et Laure Ledoux – des scolaires ont exploré la pratique photographique de la conception de l’image jusqu’à l’editing et la réalisation de tirages, en passant par la prise de vue, la construction de petits studios, le modelage de la lumière…et donné libre cours à leur imagination en inventant des créatures fantastiques, des chimères ou leur propre animal-totem. Vous pourrez découvrir leur production d’œuvres plastiques originales et de qualité, chacune empreinte de leur sensibilité explorant les rapports complexes entre humain et animal.
Vous êtes impressionnés par la qualité des œuvres exposées et désirez mieux comprendre le processus de création : la médiathèque voisine présente également une partie des travaux ainsi qu’un making-of du projet.
Le Lavoir Numérique propose une exposition qui donne à voir ce que l’on peut entendre : Visualiser le son. Les artistes (Clara de Asís, Basile Chassaing, Sabina Covarrubias, Simon Girard, Julien Haguenauer, Guillaume Loizillon, Federico Rodriguez-Jiménez, Semiconductor, Chiyoko Szlavnics, Sigolène Valax) proposent différentes expressions visuelles de la matière sonore directement inspirées par les technologies de la fin de XXe siècle et du début du XXIe siècle (l’enregistrement pour capter un phénomène éphémère, oscilloscope ou spectrogramme pour le visualiser). Le son devient palpable et tangible et les œuvres capturent sa connotation magique et irréelle puisqu’invisible et malgré tout omniprésente. Vous visualiserez des partitions graphiques, des vidéos et des données mises en sons, des sonorités perçues en couleurs et formes, de l’art génératif (une création artistique exploitant des algorithmes pour concevoir des œuvres se générant d'elles-mêmes) et des capteurs de mouvement ou de son permettant de traduire le sonore par des gestes ou des images en temps réel.
Si vous avez aimé les performances de l’exposition, n’hésitez pas à consulter le programme de Le Générateur à Gentilly, c’est un espace de création contemporaine dédié à la performance et aux arts visuels.
L’Abbaye de Maubuisson, centre d’art contemporain, consacre une nouvelle exposition à l’artiste Félicie d’Estienne d’Orves, intitulée Khépri, sortir au jour. Cette expérience immersive dans une installation de miroirs, de sculptures et de jeux de lumière, vous fera vous plonger dans un récit poétique et métaphysique inspiré des mythologies de l’Egypte et de la Grèce antiques. Ainsi, elle raconte les destins croisés de l’humain et du cosmos et questionne le rapport entre l’espace et le temps, entre l’homme et l’au-delà, la naissance et la mort. Entrez dans le rêve, faites partie du tout, de l’œuvre et du cosmos !
L’exposition vous a poussé à méditer sur votre place dans le cosmos, de quelle histoire êtes-vous le souvenir ? Arpentez le magnifique site de l’abbaye royale de Maubuisson, la fondation cistercienne du XIIIe siècle est propice à la méditation !
Pour profiter de la fraîcheur, n'oubliez pas que les départements de la région Ile-de-France ont une offre considérable en musées et collections permanentes.
Vous pouvez également les visiter gratuitement certains jours de la semaine, ou vous y rendre en nocturne après une journée de travail pour profiter des heures creuses…
A la rentrée, la nouvelle saison de programmation 2023-2024 vous réserve également de belles surprises à Paris et en Ile-de-France !
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